(francuski) Mena grandit et fut élevée dans la maison de ses parents (1368-1386). La plus belle partie de sa jeunesse elle passa comme épouse de Djurdje II Stracimirović et dans un règne autonome sur Zêta au nom de son fils mineur Balsa (1403-1411). Son âge mûr elle consacra à son deuxième mari, duc Sandalj (1411-1435). Les dernières années de sa vie elle uecnt comme veuve (1435-1443) jusqu'à sa mort en âge de soixante-quinze ans. De toutes ces périodes notre attention fut uniquement fixée, en vue des matériaux édits et inédits d'archivé à Kotor, et à Raguse (Dubrovnik), à son veuvage pendant lequel elle avait montré, en dépits de son âge, une énergie impressionnante. C'est surtout son engagement en matières de finance qui est mérite de notre admiration. Elle prenait des intérêts de la somme que Sandalj avait déposé sous son nom et aussi elle-même, elle déposait de l'argent et des valeurs différentes à Dubrovnik et à Kotor. Si elle n'arrivait pas à faire tout elle-même, elle le faisait par ses employés (élèves, notaires), envoyés et confidents. Une partie de l'argent gagné en ces opérations bancaires elle utilisait aussi pour son progrès spirituel: elle fondait des églises, reconstruisait celles qui étaient vieilles et en mauvais état, s'occupait des moines et jouissait en lisant la littérature monastique et autre, elle gardait des reliques de saints et menait des longues et intéressantes conversations avec l'abbé Nikandar sur les questions en ce temps-là fréquemment disputées: sur les questions d'aumône, de monachisme, de la vie cénobite et de la vie anachorète. Comme les autres princesses serbes (mère Milica, Mena Serska, qui est devenue plus tard en religion Jefimija et la reine Mena Anzujska) elle aussi a eu la vie pleine de succès d'une femme très travaillante, très intelligente, qui avait en plus une très bonne éducation et qui était remplie de l'espoir de trouver le chemin qui l'emmènerait vers la «vie éternelle».
