(francuski) Seules les descriptions de l'aspect extérieur de l'église de l'Ascension du Christ a Decani recourent a des termes aussi élogieux que ceux employés roi parler de l'église du Saint-Sauveur a Žiča. Et, de fait, La beauté de cette dernière a notamment été tout particulièrement soulignée par les anciens écrivains, Domentijan et Teodosije. Tout le sens de leurs paroles n'a toutefois été perf qu'a la suite de récents travaux de restauration entrepris sur l'église s'étant soldes par le dégagement de restes de couches de peinture recouvrant ses murs extérieurs et ayant, de ce fait, permis d'entrevoir l'aspect originel de la décoration poly chromatique extérieur de l'église. Les premières connaissances concernant la décoration des façades de l'église de Žiča remontent aux années vingt du XXe siècle. On a alors dégage deux couches dont la plus récente a été datée de la quatrième décennie du XIV femme siècle (fig. 3, 4) alors qu'a plusieurs endroits a été constatée au-dessous de celle-ci, la couche de crépis originelle. Celle-ci recouvrait toutes les surfaces des murs a 1'exception des corniches, des frises des arcades et, vraisemblablement, des cadres des fenêtres (fig. 5, 6). La datation exacte de cette couche inferieure de crépis a été possible grâce aux résultats de sondages effectues a la jonction des portiques précédant les par églises et, respectivement, des murs sud et nord de 1'exonarthex, ériges au plus tard en 1230. Sur la partie frontale du mur du portique précédent la par église sud dédiée au saint premier martyr Etienne subsiste les restes d'une croix ornee de pierres précieuses: creux gem mata, d'une grande taille au-dessus de laquelle apparait la partie inferieure d'une figure de saint (fig. 1, 7, 8, 10) alors que sur la façade du portique nord on relève les traces d'une composition historiée non identifiable (fig. 12). II est donne question d'une trouvaille fermée dont la datation est parfaitement limitée et dont G exécution peut être très précisément placée a l'époque ayant précédé le grand Sabor (concile) de 1221. En ce sens, il s'agit la de la plus ancienne donnée sur la décoration polychromique des fa9ades des églises de type rascien, venant, parallèlement, témoigner des conceptions esthétiques de l'époque et nous renseigner sur 1'iconographie des façades des édifices ecclésiastiques.