Zbornik Radova Vizantološkog Instituta

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Publisher: Institute for Byzantine Studies of the Serbian Academy of Sciences and Arts
ISSN: 0584-9888
eISSN: 2406-0917


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Izreke careva u Kratkoj istoriji Mihaila Psela
Izreke careva u Kratkoj istoriji Mihaila Psela
(grčki) Stēn Istoria Syntomo toy Michaēl Yelloy yparchoyn arketa apopēthegmata tōn byzantinōn basileōn, ta opoia den yparcoyn se allej pēgej. Skopoj tēj meletēj einai na apodeictēei oti o Yelloj den eice stē diathesē toy pēges, oi opoiej oi alloi byzantinoi syggrapheij agnooysan, all’ oti ta apophthegmata egraye o idioj. Prokeimenoy na epiteycthei o skopoj aytos ē ereyna pragmatopoiēthēke se dyo kateythynseij: aÏ) ē Istoria Syntomoj antiparaballetai me alla chronika tēs mesēs byzantinēs periodoy kai a analyontai ekeines oi apoyeis tōn apophthegmatōn, oi opoies tēa mporoysan na symbaloyn stēn epiteyxē toy skopoy tēs meletēs. Idiaitera axioprosektes einai oi sycnes anapēores stis sōmatikes timōries.
Izreke i citati u Amijanovom portretisanju cara Julijana
Izreke i citati u Amijanovom portretisanju cara Julijana
(francuski) Dans L'Histoire d'Ammien Marcellin on rencontre souvent des citations des personnalités célébrés, aussi bien grecques que romaines, mais aussi des sentences populaires, des dictons et des locutions. Leur rôle est multiple et varie. Ils apparaissent souvent comme ironie, mais également pour témoigner de l'érudition de l'auteur ou bien tout simplement pour donner de la fraîcheur a la narration en respectant le principe de délecter. Les citations qui contribuent aux caractères (cf. nn. 9-11) dans Res gestae surtout celui de l'empereur Julien, sont très importantes. Etant donne que Julien prenait pour modelé Alexandre le Grand (nn. 20-22), l'auteur s'emploie a montrer Julien comme un personnage digne de son grand prédécesseur. Ammien réalise la comparaison entre son héros et le roi macédonien plus souvent par des moyens stylistiques, tels que chria, que directement et explicitement. C'est pourquoi il note les anecdotes sur Alexandre et les plaisanteries d'Alexandre (n. 25), pour appliquer ensuite le même procédé a Julien. Cela devient d'autant plus évident du fait que le jeune souverain aimait lui aussi a employer des sentences et des citations, ce qui est confirme par les textes de l'empereur, tels que Misopogon (n. 27). Les citations d'Alexandre faites par Julien amènent le lecteur a penser que ces deux souverains se ressemblent. Mais, bien que les comparaisons directes soient importantes, les associations indirectes qu'Ammien provoque chez les lecteurs, ont un poids pareil, sinon plus grand encore. En comparaison avec les portraits des autres empereurs, il semble que c'est justement l'emploi plus fréquent de chria et du paradigme qui caractérise le procédé par lequel Ammien donne le portrait du principal personnage de son Histoire. .
Jedan zanemareni aspekt simbolike jabuke u vizantijskoj književnosti - povodom Vita Basilii, 4. 14-20
Jedan zanemareni aspekt simbolike jabuke u vizantijskoj književnosti - povodom Vita Basilii, 4. 14-20
(francuski) Cet article s'intéresse à la signification symbolique de la pomme dans deux légendes byzantines. La première de ces légendes relate la rencontre entre le khan bulgare Omourtag et le jeune Basile (Vita Basilii, 4. 14-20), lorsque le khan offre au jeune garçon une pomme, ce qui a été interprété comme un signe annonçant que cet enfant deviendrait plus tard empereur. La seconde a trait au choix de l'épouse de l'empereur Théophile d'après la version qu'en offre la vie de Theodora (Вíoz Theodõraz, 3. 6-46), en vertu de laquelle il est possible de conclure que dans cette histoire la pomme symbolise non seulement une offre de mariage (comme il est possible d'en conclure d'après une seconde version conservée chez les chroniqueurs byzantins), mais aussi la transmission de l'autorité impériale à la future impératrice. En se fondant sur ces deux légendes il est possible d'établir que dans la tradition byzantine la pomme était, entre autre, perçue comme un symbole de l'autorité impériale, et ce nonobstant la rareté des témoignages attestant une telle perception. Cette symbolique est confirmée par une prédiction turque dans laquelle il est dit que la pomme rouge représente «une grande ville impériale bien remparée», ce qui se rapporte avant tout, vraisemblablement, à Constantinople, ainsi que par un récit populaire serbe, dans lequel le nouvel empereur est choisi en jetant une pomme en l'air, l'élu étant celui sur laquelle la pomme retombe. La légende tirée de Vita Basilii peut être mise en relation avec l'histoire d'Hérodote sur la fondation de la dynastie macédonienne des Argéades par Perdiccas (Herodotus 8. 137-139). Il existe en effet de nombreuses ressemblances entre ces deux histoires: 1) Perdiccas tout comme Basile se sont retrouvés, alors qu'ils étaient encore enfants, dans un pays étranger 2) Tous deux, à la veille de quitter ce pays, ont reçu du souverain un cadeau (plus précisément un salaire dans l'histoire d'Hérodote) 3) Ce geste a été compris par les entourages des souverains respectifs comme un présage que ces enfants deviendraient plus tard eux même souverains, alors que les souverains, eux-même, n'en étaient pas conscients. La seule différence réside dans la nature des cadeaux, Perdiccas ayant reçu un soleil d'après le récit d'Hérodote. Toutefois, certaines sources venant confirmer que la pomme pouvait avoir une symbolique solaire, vraisemblablement en raison de sa couleur (or ou rouge) et de sa forme (chez Jean le Géomètre, v. Progymnasmata, 23. 3-7 et Eustathe de Thessalonique, v. Opuscula, éd. Tafel, 308, 19-22), il est permis de supposer que cette substitution n'a rien de fortuit. Dans la seconde partie de cet article l'auteur constate qu'approximativement à la même époque où ont été enregistrées ces deux légendes byzantines, certains écrivains byzantins (de la seconde moitié du dixième siècle) commencent à utiliser le mot mçlon au lieu du mot sphaîra ou póloz, jusqu'alors usuels, afin de désigner le globe tenu en main par les représentations d'empereurs byzantins, qui, comme l'attestent de nombreuses sources byzantines, symbolise le pouvoir de l'empereur byzantin sur l'ensemble de l'oecuménée. L'auteur constate toutefois, malgré cette coïncidence chronologique, que l'existence d'un lien entre les légendes évoquées ci-dessus et ce phénomène philologique est peu probable, compte tenu qu'en grec, et non seulement en grec, toute forme sphérique peut être appelée pomme. Finalement, l'auteur relève plusieurs cas de transfert de ce phénomène philologique dans d'autres langues. Certaines raisons permettent ainsi de penser que l'emploi du mot pomme pour désigner le globus cruciger en latin a été repris du grec. Il en est de même, et ce avec une plus grande certitude, pour le russe. En l'occurrence lorsque trois pèlerins russes (Stéphane de Novgorod, un Anonyme et Zosime) ont visité Constantinople au cours de la seconde moitié du XIVe et au début du XVe siècle, ils ont appelé pomme le globe tenu en main par la statue équestre de Justinien, ce qui signifie qu'ils ont vraisemblablement repris ici le terme employé par les guides constantinopolitains qui se tenaient à leur disposition.
Jerome's "Malice" and the "Cornicula decking itself with other birds plumage"
Jerome's "Malice" and the "Cornicula decking itself with other birds plumage"
The mutual relationship between two contemporary Christian authors, Jerome and Ambrose, has been discussed by modern scholars with differences in the conclusions about it. Jerome referred frequently to Ambrose in his literary work, including those records in which he thought on him without mentioning his name. Ambrose's writings does not contain a single word about Jerome. The fact that only Jerome mentioned Ambrose and himself was not mentioned by Ambrose means that it is not possible to discuss the personal relationship between the two, but only Jerome's opinion on Ambrose's work or his attitude to Ambrose's personality. We may safely assume that in order to protect himself against charges of being a follower of Origen, Jerome quoted other church fathers who followed Origen in their work, among others Ambrose.
John Damascene or Jerusalem monk John
John Damascene or Jerusalem monk John
Most of original manuscripts wrongly claim authority of the treatise Adversus Constantinum Caballinum to John of Damascus. We applied the method of detailed linguistic analysis in order to check the hypothesis that Jerusalem monk John, the representative of three eastern patriarchs on the Second Council of Nicaea, wrote this iconophile work. Stylistic resemblance between the speech that John of Jerusalem held on the Second Council of Nicaea and sermon Adversus Constantinum Caballinum could indicate the same person as author.
John Tzimiskes and Nikephoros II Phokas
John Tzimiskes and Nikephoros II Phokas
The paper considers two basic philological/historical issues. The first deals with the most important preserved Greek sources describing the preparation of the conspiracy against Nikephoros II Phokas and his murder (Leo the Deacon, Michael Psellos, John Skylitzes and John Zonaras). It examines their reliance on the lost sources known as version "A" and "B" of the biography of Nikephoros II Phokas, and refers in particular to the Short History by Michael Psellos. The second issue involves the relations between John Tzimiskes and Nikephoros II Phokas in the period from 965 (Tzimiskes' demobilisation?) until the murder of Nikephoros Phokas, in December 969, a time that was poorly documented in the said sources.
Jovan I Cimiskije i Varda Sklir - slučaj jednog diskretnog nadzora
Jovan I Cimiskije i Varda Sklir - slučaj jednog diskretnog nadzora
(francuski) Selon l'avis de l'auteur, Jean Ier Tzimiskès eut recours aux services de Bardas Sklèros uniquement pour annuler la politique de Nicéphore II envers les Russes et pour éviter le danger d'un éventuel retour des Phocas au pouvoir. Ces deux buts semblent avoir été les seules ambitions politiques partagées en commun par Tzimiskès et son stratèlate; tout en scellant cet accord politique, l'accomplissement de ces deux ambitions, lui imposait un terme inévitable. Au terme de l'accord politique de principe entre Tzimiskès et les Sklèroi, devraiton attribuer la disgrâce de Bardas Sklèros pendant deux ans au moins et son activité militaire succédanée au front oriental sous une surveillance discrète.
Julian's strategy in AD 361
Julian's strategy in AD 361
Both Roman generals and modern historians have tended to find Julian's moves in the civil war of AD 361 hazardous as well as difficult to understand. This is especially true of his long, ultra-rapid and semi-clandestine journey down the Danube, which was carried out by a dangerously small corps (under the command of the Usurper himself !) and ended with a very brief visit to Sirmium. A competent and, otherwise, cautious general, Julian must have had strong reasons for the risky haste that led him to Sirmium. These reasons were not primarily of a military nature, though enlistment of fresh troops and formation of vexillationes was among the measures he undertook/ initiated in the Pannonian metropolis. A (neglected) passage (13. 287 a) of his Letter to the Athenians (? mainly written during the river journey but sent from Sirmium itself) implies that his visit to Sirmium was chiefly caused by his urgent need to secure the rich mines of precious metals managed by that city (mines situated in the Drinus valley and the Mt. Cer area), as well as silver and gold objects (coins, ingots, plates etc.) stored in Sirmium, which had a mint and the metal officinae of its own. All this would help him i.a. distribute the donativa, already promised to his soldiers and officers. Analogous strategies, inspired by the old experience that the pecunia and/or metalla is/are nervus belli civilis, left traces in the sources describing the wars between Constantine I and Licinius, Vitellius and Vespasian, Otho and Vitellius — to cite the most illustrative examples only.
K istorii pozdnevizantijskoj cerkovnoj ierarhii (po dannym slavjanskih istočnikov konca XIV - serediny XV vv.)
K istorii pozdnevizantijskoj cerkovnoj ierarhii (po dannym slavjanskih istočnikov konca XIV - serediny XV vv.)
The article is devoted to filling gaps in the history of Byzantine ecclesiastical hierarchy mid - late XIV-XV centuries. It consists of two parts. In the first one the author succeeds in using little known or forgotten Slavic written sources set the name of the Ohrid Archbishop of late XIV - early XV centuries, set the name of the Ohrid Archbishop of late XIV - early XV centuries, and a suggestion about the name of another Chapter of this Department first half of the XV century. The second part is devoted to the unknown until now Metropolitan of Heraclea Thracian a short time took this Department in 1410’s and carrying out probably important diplomatic missions.
Kassia’s hymnography in the light of patristic sources and earlier hymnographical works
Kassia’s hymnography in the light of patristic sources and earlier hymnographical works
This paper examines Kassia’s use of patristic sources and earlier hymnography in some of her authentic poetic works. Her use of the sources is scrutinized in relation to three main themes developed in her poetry: a) the imperial theme, b) the anti-iconoclastic polemic, and c) the ascetic ideal of life according to nature.
Kataphlôros ou Kataphlôron
Kataphlôros ou Kataphlôron
The byzantine family name “Kataphloron” of civil and military officials (from the 10th to the beginning of the 13th century) has been attested in sources in various forms. By the examination of sources it has been established that the second declination form “Kataphloros” is to be met only in seals, whereas manuscripts and Μount Athos’ documents always use the form “Kataphloron” without any declination. Some isolated cases indicating separation of the proverb “κατά“ are only found in manuscripts later than the 13th century.
Komitisa u svetlosti novih dokumenata
Komitisa u svetlosti novih dokumenata
(francuski) Entrant dans l'arrière-pays du Mont Athos, le territoire de Komètissa (aujourd'hui le toponyme de Kumica) joua un rôle important dans la vie monacale sur la péninsule dès les premières installations de moines, rôle qui se maintint par la suite, au cours des siècles ultérieurs, notamment aux époques où divers envahisseurs — Latins, Catalans et finalement Turcs s'avancèrent sur l'Athos par la terre. C'est par Komètissa que passait la principale route dite impériale ou publique par laquelle l'Athos, via Hiérissos, était lié au reste de la Chalcidique. G. Ostrogorsky a consacré un travail spécial à cette région et à ses liens avec les monastères athonites. Toutefois, depuis la parution de cet article se sont écoulées plus de trois décennies ayant vue la publication de 16 volumes des actes des archives des monastères renfermant nombre de documents publiés pour la première fois. Compte tenu que certains d'entre eux jettent plus de lumière sur la région de Komètissa — s'agissant notamment de la présence des monastères athonites sur son territoire, ainsi que de l'attitude de sa population envers le Prôtaton nous avons estimé utile, en partant des conclusions d'Ostrogorsky et en ayant en vue les commentaires des éditeurs des actes mentionnés, de revenir sur cette important région. La région de Komètissa englobait la plus grande partie du proche arrière-pays de l'Athos — depuis Grande Bigla en direction de l'intérieur jusqu'à la frontière de la terre des Athonites en direction du district d'Hiérissos. Les frontières de ce territoire ont été établies par deux actes — de l'épopte Thomas et du stratège Katakalôn, en 942, respectivement 943. Par conséquent, Komètissa, et tout le reste du territoire constituant l'arrière-pays de l'Athos se trouvait sous l'autorité de l'administration centrale de l'Athos. Excepté la terre et les parques, l'autorité du Prôtaton s'étendait également sur les installations de pêcheurs (alieytika stasidia); celles situées sur la côte est du golfe d'Hiérissos avaient notamment étaient riches en thon d'où leur nom tou Orkiniou. Les habitants de Komètissa considéraient le prête comme leur seigneur. Les affaires foncières concernant Komètissa était du ressort du grand économe du Prôtaton, lequel, à partir du milieu de la troisième décennie du XIVe siècle, a été remplacé par l'économe de Komètissa. La création de sa fonction est en relation avec l'érection à Komètissa d'une forteresse qui devait protéger l'Athos des incursions turques, mais aussi offrir un refuge aux habitants de Komètissa face au risque d'être emmenés en captivité. Cette menace inquiétait tout particulièrement les moines athonites car les habitants de Komètissa cultivaient les terres de leurs monastères et acquittaient un impôt au Prôtaton. Les grands monastères — Lavra et Iviron — possédaient déjà au Xle siècle des biens à Komètissa. Hilandar y a reçu avant novembre 1300 15 familles de parèques, alors que de nombreux autres monastères y possédaient des pêcheurs sur la côte du golfe d'Hérissos. Les pâturages et ces pêcheries de Komètissa ont souvent été l'objet d'interminables litiges entre certains monastères du Mont Athos. .

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