Zbornik Radova Vizantološkog Instituta

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Publisher: Institute for Byzantine Studies of the Serbian Academy of Sciences and Arts
ISSN: 0584-9888
eISSN: 2406-0917


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Kordax und Methe
Kordax und Methe
Following antique traditions the Byzantines assessed the kordax, a dance of men, usually accompanied by songs and a kithara, and the methe, i. e. drunkenness, mostly negative. Based on an earlier publication of the same author, additional texts from the Middle Byzantine period are taken into account and evaluated in the present study. It becomes obvious that both terms and their inherent assessment are frequently combined in the written sources. In this connection the allegations of kordax and of methe were often used as a means of polemic and ridicule towards specific persons, whereas no direct moral criticism was attached to them. Among the writers and theologians of the Late Byzantine period a rise in the negative attitude towards kordax and methe can be discerned. Henceforward, both kordax and methe were equated with vice: not only that the ethical pressure was growing in the tight religious context of Christianity, but also generally in a society which had become morally more sensitive and also tended more often than before to use the accusation of kordax and methe in a figurative, symbolic sense as a means of polemic and satire.
Kotorska katedrala Svetog Tripuna kao inspiracija neimara i skulptora raških hramova
Kotorska katedrala Svetog Tripuna kao inspiracija neimara i skulptora raških hramova
(francuski) La première grande église romane érigée sur le littoral adriatique oriental a été l’église Saint-Tryphon a Kotor. Cet édifice faisait l’objet d’une grande admiration non seulement dans cette ville, mais aussi sur un bien plus vaste espace ou s’est manifeste son influence tant du point de vue spirituel qu’artistique. Son système structurel avec voute d’arêtes sur croisée d’ogives a ainsi été repris, déjà dans les années quatre-vingts du XIIe siècle, dans la tour d’entrée de Saint-Georges a Ras, ou une voute en cul-de-four a été renforcée d’ogives de section rectangulaire qui s’élèvent a partir de consoles en forme de prisme, tout comme celles visibles dans la cathédrale de Kotor du cote est, au-dessus du presbyterium. Quelque temps plus tard, il en a été de même a Studenica et Žiča, ou l’on a respectivement recouru aux voutes d’arêtes sur croisée d’ogive pour couvrir le vaste espace constitue par le narthex de Radoslav, puis, très rapidement, a Žiča, dans la tour de l’exonarthex. Plus nombreux encore sont les cas de formes et d’ornements repris de la décoration sculptée de la cathédrale de Kotor. En l’occurrence, déjà au cours du même siècle, a été ouverte dans l’abside du sanctuaire de l’église de la Vierge a Studenica une fenêtre trilobée de facture extérieure romane, ayant trouve son modèle sur celle de Kotor. S’il a été note que ces deux fenêtres trilobées, de Kotor et Studenica, différent malgré tout dans la réalisation même des ornements entrant dans la décoration de leur cadre, la récente découverte de plusieurs fragments d’une baie géminée avec fronton de la cathédrale de Kotor présentant une même finition sculptée et un même choix des motifs que certains cadres de fenêtres réalises a Studenica, vient pleinement confirmer, si besoin était, l’existence d’un lien entre les ouvertures de ces deux monuments. Et par la suite aussi, les bâtisseurs et sculpteurs de Rascie médiévale ont trouve leur inspiration dans les solutions appliquées a Kotor. A en juger par la tectonique de certains chapiteaux de l’église du monastère de Gradac, datant de la huitième décennie du XIIIe siècle, et d’autres, visibles dans le catholicon, nettement postérieur, du monastère de Resava, ainsi qu’au vu des ornements apparaissant sur ceux-ci, leurs sculpteurs avaient connaissance de l’ornementation des chapiteaux des fenêtres trilobées ouverte dans la galerie de la cathédrale de Kotor dont ils ont repris certains motifs. Une étude plus poussée mettrait vraisemblablement, en évidence de nouveaux exemples de réalisation ayant trouve leur modèle sur la célèbre cathédrale Saint-Tryphon a Kotor. D’âpres les connaissances actuelles l’architecture et le système structurel de ce monument ont finalement trouve leur plus fort écho sur l’église de l’Ascension du Christ a Dečani. Son maitre-bâtisseur, lui-même originaire de la ville royale de Kotor, comme il l'a fait grave sur le linteau du portail méridional de l'église de Dečani, a, de toute évidence, fidèlement garde a l’esprit l’image de l’édifice sacre le plus célèbre de sa ville natale.
Kritobulos of Imbros
Kritobulos of Imbros
Kritobulos of Imbros, the author of a historical work covering the period from 1451 to 1467, describes the deeds of the Sultan Mehmed Fatih. The work written between 1465 and 1467 is an autograph of the author. Apart from a knowledge of literature (Thucydides), one can discern in this work a definite interest in medicine. K. was sultan's governor of Imbros for almost ten years. At the same time he was a patriot in the sense that he expressed solidarity with the unfortunate inhabitants of Constantinople.
L'architecture monumentale de Byzance et de Serbie durant le dernier siècle de l'empire byzantin
L'architecture monumentale de Byzance et de Serbie durant le dernier siècle de l'empire byzantin
(francuski) Les grands changements dans l'histoire de Byzance en ont influencé l'art et l'architecture. Les restaurations venant après la rupture de la vie de l'empire ont renouvelé la création artistique et de construction. Les reconstructions apportent des nouveautés. Le dernier siècle est en Byzance et en Serbie particulier en architecture par sa conception différente, nouvelle du traitement architectonique extérieur. C'est le fruit de la reconstruction marquée comme la renaissance des Paléologues. Les changements ne semblent pas importants, pourtant ils exerceront une influence essentielle sur l'architecture de l'époque tardive. Le centre de gravité est transféré aux façades, traitées indépendamment de la structure intérieure du monument. Les changements sont visibles aux monuments de Constantinople et ensuite à ceux des autres centres et régions. La nouvelle manière de traiter les surfaces des façades est manifesté aux monuments de Constantinople, tels que l'église du Christ Pantocrator, ainsi qu'aux monuments messemvriens issus de la même conception. La façade n'est plus simplement la paroi enfermant un espace mais une image en soi. Dans l'architecture serbe leur base est celle des œuvres de l'époque précédente marquée comme l'école serbe-byzantine. Aux monuments moraves les bases développées et condensées des façades sont construites de manière semblable en composant des zones horizontales indépendamment de la structure intérieure. La décoration extérieure en relief en est l'une des marques essentielles. Un des monuments clés, de la fin de l'époque mo avienne, celui du monastère Kalenić, comporte le programme décoratif respectant l'idée de base de la construction.Ceci exprime un retour à l'architecture précédente, ce qui fait de Kalenić dans son ensemble le modèle des solutions nouvelles, apportées par l'architecture moravienne. Le travail présent mentionne les dilemmes scientifiques concernant l'origine de la décoration en relief moravienne. Les monuments de Mistra y sont également mentionnés et leurs façades traitées avec de l'ambition artistique.
L'iconographie des préfigurations de la Vierge dans la peinture serbe du milieu du XIVe jusqu'au milieu du XVe siècle
L'iconographie des préfigurations de la Vierge dans la peinture serbe du milieu du XIVe jusqu'au milieu du XVe siècle
Predstavljanje Bogorodičinih praobraza tokom poslednjeg stoleća srpskog srednjovekovnog slikarstva doživelo je bitne promene. Sredinom XIV veka, u Dečanima i u Lesnovu bile su predstavljene brojne starozavetne ličnosti sa atributima i tekstovima na svicima, kao i veliki broj scena koje ilustrujući starozavetne tekstove, crkvenu poeziju i liturgijske tekstove najavljuju Bogorodicu. U drugoj polovini XIV i u prvoj polovini XV veka predstavlja se mali broj scena Bogorodičinih prefiguracija, ali se povećava broj prikaza proroka sa atributima Bogorodice i pesnika, himnografa sa ispisanim tekstovima na svicima, posvećenim Bogorodici.
L'image du mauvais moine
L'image du mauvais moine
Two Latin authors of the 4th and 5th century offer a typology of good and bad monks. Both of them describe the lifestyles of monks in Egypt. Their aim was to condemn the lifestyle of monks living in the West, but the main point was to condemn domestic monasticism and to replace it with the coenobitic one.
L'État et l'Église en Serbie au XIIIe siècle
L'État et l'Église en Serbie au XIIIe siècle
(francuski) Ce texte reprend l'introduction d'une communication présentée lors de la Conférence international organisée a Belgrad en 2008, sous l'intitule 'La réciprocité serbo-bulgare dans le monde byzantin du XIIIe siècle'. L'auteur de cette communication observe les rapports entre l'Etat et l'Eglise au sein de la Serbie dans le cadre plus large de la scène internationale au lendemain de la prise de Constantinople (1204) lors de la IVe croisade et durant la longue éclipse de l'Empire grec byzantin qui se solda par une profonde modification de l'espace des Balkans. Sans avoir joué un rôle significatif dans l'avènement même de cette politique à leurs frontières, la Serbie et la Bulgarie ont été contraintes de s'y adapter. C'est alors que ces Etats établissent d'intenses relations avec le monde occidental. L'un comme l'autre accèdent au rang de monarchie grâce aux couronnes royales respectivement envoyées par le pape Innocent III pour la Bulgarie, et Honorius III pour la Serbie (1217). Selon des conceptions de l'époque, un tel acte équivalait à une reconnaissance politique internationale. S'agissant de la Serbie l'auteur montre toutefois que l'établissement de relations soutenues avec le monde occidental, et ce avant tout avec les pays d'Europe centrale (Hongrie, Moravie, Allemagne, Pologne) était déjà antérieur à 1204. Puis, il en vient a l'observation des rapports entre l'Etat et l'Eglise dans les terres serbes sur les bases des listes recensant les évêchés de Eglise orthodoxe serbe. Une place importante revient ici aux Notitiae episcopatuum du XIIIe siècle. Datant de l'époque de Saint Sava, la plus ancienne liste est conservée dans la Collection des actes juridiques du monastère de Krušedol, alors que la seconde remonte à l'époque du roi Stefan Milutin et de l'évêque Nikodim, soit au debut du XIVe siècle. Ces listes des évêchés montrent que l'organisation de l'Eglise suivait le développement de l'Etat.
L'évocation de la fête des Rusalije chez les slaves dans un texte byzantin (Chomatenus, Ep. 120)
L'évocation de la fête des Rusalije chez les slaves dans un texte byzantin (Chomatenus, Ep. 120)
Ohridski arhiepiskop Dimitrije Homatin (1217-1236) u jednom svom pismu (er 120) ukratko je opisao praznik Rusalija među slovenskim stanovništvom. Iz njegovih reči možemo zaključiti da su u proslavljanju ovog praznika značajno mesto zauzimali pozorišni elementi, odnosno, neka vrsta narodne lakrdije.
Last years in the last century of the Serbian Byzantine relationships
Last years in the last century of the Serbian Byzantine relationships
Since the Battle of Marica (1371), there has been in the Serbian literature an increasing tendency to recognize "signs" of the fulfillment of pristine prophecies that the Ismaelits would subdue the Christians, that all liturgy would come to an end and such suffering ensue that the living would envy the dead. Prophecies originating from the time of the spread of Islam regained topicality at the time of the spread of the Ottoman power and the breakdown of the Christian states headed by the Byzantine Empire. This pessimistic tenor was only intensified by the belief in the 84 "last years", the years of suffering and sorrow, between the thirteenth 532-year Great Paschal Cycle (6916 = 1st September 1407 — 31st August 1408) and the year 7000 (1st September 1491 — 31st August 1492). .
Le backgammon de Kékaumenos. À propos d’un passage peu clair et d’une bataille peu connue
Le backgammon de Kékaumenos. À propos d’un passage peu clair et d’une bataille peu connue
The Stratégikon of Cecaumenus tells the story of Basil Pediadites, who has suffered the ironic attacks of the emperor for having played tavla during his mission in Sicily. The message, rather strange, is explained in a different way: in the imperial message the issue was a pun, concerning tavla and a locality in the plain, which could be identified with current Piano Tavola near Catania.
Le culte et l’iconographie des deux st. Andre de Crete
Le culte et l’iconographie des deux st. Andre de Crete
This paper discusses the cult and iconography on frescoes of two St. Andrews developed within the Byzantine world, one being an archbishop of Crete and the other, his homonym, a saint from the same island, known as Saint Andrew “in Crisi”. Those researches proved that both homonym saints were venerated not only through the entire medieval period but moreover, their cults developed equally, however St. Andrew, the archbishop of Crete, was more prominent figure than his homonym. Nevertheless, the same epithet and name brings to confusion in their later identification. After a thorough examination of iconography of two saints in certain representations of Crete’s archbishop, the other saint is identified, a homonym of the famous byzantine writer.[Projekat Ministarstva nauke Republike Srbije, br. 177036 – Srpska srednjovekovna umetnost i njen evropski kontekst]
Le rôle de la 'bourgeoisie' constantinopolitaine
Le rôle de la 'bourgeoisie' constantinopolitaine
(francuski) L'ouverture du Sénat aux gens de métier sous Constantin Monomaque et sous Constantin Doukas a suscite beaucoup de commentaires. En fait ce sont surtout les fonctionnaires de rang modeste qui ont bénéficie de cette évolution, mais eux-mêmes étaient sans doute souvent issus du groupe des marchands ou artisans aises. En réalité le souci des empereurs de se concilier la 'bourgeoisie' constantinopolitaine est déjà sensible antérieurement et ne s'achève pas a l'arrivée au pouvoir d'Alexis Comnène. La mixité sociale fut sans doute plus marquée que ne le laissent entendre la plupart de nos sources. Les sceaux permettent de corriger en partie cette impression.

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